vendredi 30 avril 2010
Aujourd’hui, 30 avril 2010, la Légion Etrangère est au Mexique, dans la bourgade de Camaron de Tejeda, pour célébrer la bataille qui opposa la 3e compagnie du capitaine Danjou aux 2000 soldats du colonel Milàn. 

A 6h du soir, ce jour de 1863, les cinq légionnaires encore valides (ils étaient une soixantaine au matin, la moitié fut tuée, l’autre blessée) chargent à la baïonnette les mexicains que leurs compagnons n’avaient pas eu le temps de passer par les armes. 
Au crépuscule, ces hommes et leur capitaine sont entrés dans l’Histoire, celle de la France comme celle du Mexique. Ces hommes ne se battaient pas pour l’emporter, mais accomplir leur mission: retarder l’armée de Milàn. Et ce fut une victoire. Puis ils se battaient pour l’honneur, pour leur prestigieux corps d’armée. Une autre victoire. Un bel exemple d’héroïsme et de panache, donc, que cette victorieuse défaite. 

lundi 26 avril 2010
20 Avril 2010, Perpignan. 

Marc-Henri et Myriam P. vivent dans le centre historique de la ville de Perpignan, un quartier où les jeunes* n’habitent pas, mais où ils passent volontiers leur temps. Dans la nuit de samedi à dimanche, après minuit, quelques jeunes* se livrent dans la rue, sous leurs fenêtres, à des activités bruyantes, telles que des rodéos à scooter. Inquiet pour le sommeil de sa fille de 8 mois, Marc-Henri leur demande poliment d’arrêter leurs courses.

Alors les insultes fusent: “nique ta race” (sic). Et les jeunes* de continuer. Au passage de l’un d’eux. Marc-Henri, excédé commet l’irréparable: il sort sa carabine winchester, vise posément le casque rouge de celui qui semble être le chef, et l’aligne d’une balle de 12mm.
Carla Sarkozy, c'est le mélange des genres. Issu de la famille pop de la branche star, elle a réussi à séduire l'homme le plus petit de France, qui est aussi le plus puissant : Nicolas Sarkozy, pâle fils de son père, dit le "Nabot".

Après avoir flirté quelque temps dans les coins cultes et culturels de Paris (Disneyland), ils ont soigneusement évité de verser dans le cultuel en ne se mariant qu'à la mairie. De toute façon, après un abandon de domicile et un divorce, l'Eglise aurait rechigné à le marier, tout Président qu'il soit, à sa guitariste de naïade.
mardi 20 avril 2010
Il ne servirait à rien d'énumérer ce que les journalistes se plaisent à appeler les "crises" du pontificat de Benoît XVI. Ces "crises" sont autant de possibilités pour ces journalistes en manque de lecteurs de "taper" sur leur bête noire. Depuis cinq ans qu'il est Pape rien ne lui a été épargné et tout lui a été reproché, passant de l'intégriste au néo nazi et ainsi jusqu'au pédophile. En somme, le Pape réunirait tous les vices de la terre. Quelle horreur.

Il faut rapidement rappeler un certain nombre de choses connues : ceux qui tapent sur le Pape ne sont pas catholiques. Ceux qui l'appellent à agir autrement c'est-à-dire à agir de façon progressiste ne sont pas catholiques. Ceux qui sont catholiques et aiment le Pape le soutiennent, lui comme toute l'Eglise. Il n'y aucun doute là-dessus, surtout depuis son voyage à Malte.
jeudi 1 avril 2010
C'est quasimment officiel, mais c'est encore officieux : la France va de nouveau avoir un Roi. Nicolas Sarkozy en débattait hier avec un journaliste de l'action française. Notre correspondant APF, Michel, était aussi sur place, et n'a rien raté de cette conversation palpitante.

Commençons par le commencement. Le Président s'est révélé, hier. Il nous a dit que son idole n'était autre qu'un certain Franco et que depuis sa plus tendre jeunesse il espère l'imiter. C'est après l'épisode des cités enflammées, tant commentées à l'étranger, qu'il aurait pris sa décision : "c'est ma guerre civile, à moi, vous comprenez ? Chaque grand homme doit avoir sa crise de référence". Il a choisi celle-là, pourquoi pas ? Il espère d'ailleurs en créer une deuxième, avec l'histoire de la Burqa, qui lui permette de justifier les pleins pouvoirs dont il rêve tant.

Dans son édition du 28 mars dernier le New York Times écrivait que le président Sarkozy venait pour souligner sa grande coopération avec le président Obama sur le dossier iranien, comme sur d'autres, et apparemment pour...faire une déclaration sur leur bonne relation. Bigre.

Depuis, la presse a certes mentionné sa conférence devant 300 élèves de la Columbia University dans le cadre du World leaders programm durant laquelle le Président de la République a rappelé un certain nombre de lieux communs importants : "les Etats-Unis doivent être ouverts et généreux"; "le monde ne s'arrête ni à la côte Est, ni à la côte Ouest"; etc. Comme l'ont observé Angela Charton et Verena Dobnik du Time, Carla Bruni-Sarkozy était heureusement au premier rang pour hocher dignement la tête à chacune des affirmations de son mari. Ils avaient dû bien répéter leur gestuelle, puisqu'elle ne parle pas anglais. Pas mal pour un discours "improvisé"...
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