mardi 30 mars 2010
Les Churchill, de Gaulle, Pétain et Clémenceau doivent se retourner dans leurs tombes quand ils jettent un coup d’œil rapide sur l’état du showbiz politique. L’ « actu » chaude du moment c’est le débat « sensas’ » entre Stéphane et Eric. Lequel tuera l’autre ? Lequel fera le plus rire ? Ça doit sûrement faire rire le PS et tous les acrobates du verbe.
Guillon est assez drôle ceci dit. Mais d’un drôle pathétique. Surtout quand il se met à attaquer une autre star du verbe et de la comédie : Bernard Tapie. Ça ressemble drôlement aux joutes verbales des adolescents pré-pubères ou des rappeurs en manque de réussite.

Besson est moins drôle. Il attaque d’une façon assez « premier de classe ». Ça correspond d’ailleurs assez bien avec le schéma du duel.

Ce débat est tellement palpitant qu’on a envie de participer et jouter avec eux. On pourrait par exemple faire rimer leurs noms avec couillon, ou tête de cochon, ou vilain patapon (drôle non ?).

On rit encore plus lorsqu’on connaît les protagonistes du débat : Guillon, chroniqueur et Besson, ministre. Et là, on ne rit plus, on meurt de rire. Déjà un journaliste qui se prend pour un caïd de la radio c’est drôle, mais alors un ministre qui joue aux gros mots, c’est trop. Vraiment, Demorand et Fillon devraient faire le ménage.

Ils ont cependant tous les deux un point commun. Tous les deux sont gauchos. Et tous les deux se traitent mutuellement de fachos. C’est si drôle. Le FN doit boire du petit lait.

Le Président de la République nous avait prévenus : « avec moi, tout est possible ». Eh bien il l’a fait. Il estimait qu’on ne se « marrait » pas assez sous Chirac. Aujourd’hui on ne fait plus que ça. Et quand ça commence à devenir morose il demande à papa de dire une connerie : et ça marche. 


Fernand Gabory

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